Stratégie de relance économique

Rise Up Brussels

 

Stratégie de mobilité

pour le déconfinement

Fluid Brussels

 

 

Le Bruxellois est patient

Ces derniers jours, nous avons placé les multiples identités bruxelloises au cœur de notre réflexion et de notre campagne #AmazingPeopleBxl.

Sans grande surprise, nous constatons que le Bruxellois et la Bruxelloise sont talentueux, innovants, créatifs, tolérants et naturels.

Et si le Bruxellois regorge de toutes ces qualités et bien d’autres, il est aussi PATIENT 

Peut-être trop ? D’accord en accord de gouvernement, le Bruxellois continue d’attendre que les politiques mises en œuvre déploient enfin leurs effets.

Nous avons comparé pour vous, dans le tableau ci-joint, les trois derniers accords de majorité.  Ce tableau reprend, thème par thème, les engagements pris par les Gouvernements Picqué-Vervoort I, Vervoort II et tout récemment par Vervoort III.    Sur les grands enjeux en matière de mobilité, d’environnement, d’emploi, de logement, d’urbanisme, d’économie, des projets déjà annoncés  en 2009 et /ou 2014 figurent à nouveau dans l’accord 2019 – 2024.

Aujourd’hui, l’ambition à elle seule ne suffit plus. Ce sont les résultats qui doivent primer.

Au bout de quinze ans d’une même stratégie, le Gouvernement nous propose les mêmes recettes sans se poser une question essentielle : est-ce que cela fonctionne ?

Vous trouverez quelques-unes de nos propositions sous l’onglet « Nos propositions » en bas de cette page.

 

Une mobilité qui stagne

Les Bruxellois méritent une ville qui bouge où l’on respire mieux, emprunter plusieurs modes de transports sans pour autant décupler le coût de leur mobilité.

En plus des désagréments qu’elle engendre, la congestion coûte à Bruxelles, en moyenne, 511 millions d’euros par an.

Depuis plus de 10 ans, les majorités bruxelloises promettent le passage du métro à Evere, l’amélioration de l’offre des transports en commun et de la vitesse commerciale de la STIB, la création de nouvelles places de parking de dissuasion, la finalisation des itinéraires cyclables régionaux et une tarification intégrée.

Pourtant, le projet du métro nord est reporté à 2030, la vitesse commerciale ne cesse de diminuer depuis 20 ans, moins de 20% des objectifs en matière de parking de transit ont été réalisés, la finalisation des pistes cyclables se fait attendre depuis 10 ans et l’intégration des tarifs est au point mort depuis plus de 10 ans.

Une politique environnementale trop peu ambitieuse

Les Bruxellois sont préoccupés par la qualité de l’air et le défi du réchauffement climatique. Soucieux de l’environnement, ils souhaitent réduire leur empreinte écologique et bénéficier d’infrastructures à la fois modernes et durables.

Aujourd’hui, 70% des émissions de C02 à Bruxelles proviennent du chauffage des bâtiments. La priorité pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique est donc de s’atteler à la rénovation du bâti bruxellois vieillissant pour lui donner une meilleure performance énergétique.

Malgré ce constat, les dernières majorités bruxelloises ont investi massivement dans la seule technologie du photovoltaïque et n’ont affiché que très peu d’ambition en matière de rénovation et d’isolation.

Et depuis plus de 10 ans, les Bruxellois attendent l’instauration d’un Fonds unique dédié à la transition énergétique des bâtiments, la création d’un centre de biométhanisation qui transforme les déchets organiques en énergie verte ainsi que l’augmentation du nombre de déchetteries régionales, dont le nombre reste largement insuffisant pour répondre aux besoins.

Bruxelles a le taux de chômage le plus élevé

Les Bruxellois rêvent d’une ville où la possibilité de décrocher un emploi durable devient une réalité pour tous, d’une ville qui offre des formations de qualité dans les secteurs d’avenir et d’une ville où le bilinguisme est à la portée de tous.

La Région bruxelloise est la cinquième région la plus prospère d’Europe. Néanmoins, cette prospérité ne profite pas à l’ensemble. En effet, le taux de chômage y reste plus élevé à 12,8% contre 3,3% en Flandre et 6,9% en Wallonie.

Depuis plus de 10 ans, les majorités bruxelloises forment des alliances emploi-environnement, emploi-formation et emploi-formation-enseignement pour résorber le chômage structurel et lutter contre les métiers en pénuries. Elles promettent de transformer Bruxelles en Ville de la Connaissance ou de l’ériger en Smart City.

Malgré ces ambitions, les gouvernements successifs ne sont pas parvenus à transformer les défis de la digitalisation de l’économie en opportunités, 73 fonctions sont toujours répertoriées comme critiques, 27.000 emplois restent vacants et 60% des chercheurs d’emploi n’ont pas de diplôme de l’enseignement secondaire supérieur.

Des logements toujours plus chers

Habiter dans un logement décent est un droit fondamental qui doit être garanti pour tous les Bruxellois, quel que soit leur niveau de revenu. L’accès à la propriété, qui apporte davantage de sécurité au logement tout en permettant d’épargner, doit être rendu plus accessible.

Aujourd’hui, 43.000 ménages bruxellois sont en attente d’un logement social. L’offre de logement moyen et de qualité reste également largement insuffisante compte tenu des besoins. En 2018, le prix moyen d’une maison en Région bruxelloise s’affichait à 395.000 euros. Face à ces prix élevés, 60 % des ménages avec deux revenus ne disposent pas des moyens suffisants et nécessaires pour l’achat d’un bien. Ces difficultés poussent la classe moyenne à quitter Bruxelles pour s’installer hors du centre urbain.

Pourtant cette problématique n’est pas nouvelle, 15 ans après son lancement, le Plan régional pour le Logement qui prévoyait la création de 5.000 logements publics n’a été concrétisé qu’à 40% et le plan Alliance Habitat initié en 2013 n’a été réalisé qu’à 5% six ans plus tard, avec la construction d’à peine 200 logements sociaux sur les 4.000 prévus

Envie de découvrir le comparatif des gouvernements de 2009, 2014 et 2019 ?

Ce document vous montrera l'immobilisme de Bruxelles depuis 10 ans.

Comparatif des accords de gouvernement

Nos propositions

Rise Up Brussels

Plan de relance « Rise Up Brussels »

Mesures d’accompagnement pour la Low Emission Zone (LEZ)

« Un Scholen van morgen » bruxellois

Permettre le développement de la 5G

Un Tax Shelter « Environnement-Climat »

Réviser la collecte des déchets

Étendre le métro au Nord de Bruxelles

Augmenter la fréquence des métro-tram-bus

Étendre les titres-services à la garde d’enfants

Emploi et Formation

Investir massivement dans la rénovation du bâti

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